Extrait
de François Blais
« J’ai pour mon dire que dans un coin où une personne sur deux s’appelle Gélinas, c’est bien la moindre des choses qu’on ait baptisé quelques rues de ce nom. Il y a une rue Gélinas à Saint-Élie-de-Caxton, à Saint-Boniface, à Saint-Barnabé, à Charette et à Yamachiche. À chaque fois, la Commission de toponymie reste dans le flou, se réfugiant derrière son fameux : “La Commission de toponymie n’a pas diffusé de renseignements sur l’origine du nom, sa signification ou sur la raison pour laquelle on l’a attribué au lieu, etc. ”, comme ça tout le monde peut se faire accroire que la rue Gélinas se nomme ainsi en l’honneur de l’un de ses aïeux. Quand tu portes un nom de famille rare, par contre, et qu’il y a une rue ou une institution à ce nom dans ta municipalité, là tu peux vraiment faire ton frais. »